dimanche 30 août 2009

Dernière journée à Taraz

Nous partons ce soir pour Almaty. Nous n’avons pas encore fait nos valises, mais comme nous partons tard ce soir, nous aurons du temps aujourd’hui. Ce matin sera donc notre dernière sortie au café Internet pour y publier notre blogue. Nous en profitons pour vous inclure deux petites photos pendant et après. La première photo est durant la collation de Liam. Nous apportons toujours une grosse collation qui se mange lentement, car cette période est le seul moment que nous avons pour vous écrire. La deuxième photo vous indique ce qui arrive dès que la collation se termine. Nous sommes chronométré :)

Jeudi après-midi nous sommes allés à la piscine. Farida nous avait mentionné qu’il y avait une piscine au centre-ville, alors c’était le temps d’en profiter. Nous ne nous sommes jamais douté qu’il n’y aurait pas de section pour enfants, surtout qu’on nous l’avait proposé. Tout un choc en sortant des vestiaires en plus de nous faire dire que l’eau est à 70 degrés (22 celcius), nous réalisons que tout ce qu’il y a c’est une piscine pour faire des longueurs sans même avoir une partie peu profonde. Nous nous sommes tout de même bien débrouillé en assoyant Liam sur le bord de la piscine avec nous. Heureusement, il n’y avait pas vraiment de bord surélevé et l’eau arrivait facilement jusqu’à nous alors ça facilitait le jeu. Nous le tenions très fermement et il s’amusait à mettre ses mains et pieds dans l’eau. Christian en a profité pour faire quelques longueurs, mais de mon côté, l’eau était définitivement trop froide. Étrange ce peuple Kazakhs, ils nous disent de mettre des bas dans les pieds de Liam le soir lorsqu’il fait environ 30 degrés à l’extérieur, mais ils se baignent dans une piscine à 70 degrés, incluant les enfants! L’horaire de la piscine est très rigide. En fait, on paye à l’heure et à partir de l’heure pile. À chaque heure, une cloche sonne et si vous avez payé pour une heure, même si vous êtes arrivés après l’heure (exemple 17 :15 comme nous) vous devez quitter à l’heure (18h pour nous). Alors vous êtes mieux de bien connaître le flot de la circulation et l’horaire des autobus si vous voulez en avoir pour votre argent. Surtout que le prix est relativement élevé 3$ chaque de l’heure (pas vraiment élevé si nous comparons au Québec, mais comparé aux coût de la vie d’ici, et au prix des autres activités, ce l’est). Naturellement les vestiaires sont séparés, alors j’ai pris Liam avec moi et Christian est allé dans celui pour hommes (ça va de soi) À l’intérieur des vestiaires il y a une préposée en permanence qui s’occupe de nous attribuer un casier et qui s’occupe des clefs. Côté positif, nous sommes certains de ne pas perdre la clef, côté négatif, elle peut fouiller dedans quand bon lui semble! Elle était bien sympathique en me posant pleins de questions auxquelles je ne pouvais pas répondre. On réussissait à se comprendre par signe et par l’intermédiaire d’une jeune fille Russe qui parlait un peu anglais. Toujours les mêmes questions, si c’est mon enfant, de quel pays je viens, etc. Je dois avouer que je commence vraiment à être tannée de me faire accoster régulièrement dans la rue pour me faire poser ces questions là. Je ne pourrais définitivement pas être une célébrité ;-) Christian de son côté, a trouvé bien étrange que la personne qui s’occupe des casiers dans le vestiaire des hommes soit une femme. Ça ne semblait pas surprendre les autres, alors il en a jugé que c’était toujours comme ça. Elle ne se gênait vraiment pas pour entrer dans les douches communes au besoin et ne semblait pas du tout inconfortable. Christian a fait comme tout le monde et s’est changé devant elle.

Par la suite, nous sommes allés rejoindre Kim, Vincent, Eva et leur fille Maria pour un dernier souper avant notre départ. Nous avons eu bien du plaisir et nous en avons bien profité. Eva et Vincent étaient vraiment contents de finalement avoir leur fille Maria avec eux. De son côté, Alina, la fille de Kim devrait sortir de l’orphelinat le 6 septembre. Le souper était délicieux et Liam, comme toujours, à charmé tout le monde. Il s’amusait avec une balounne et tous les autres clients se plaisaient à lui lancer de nouveau lorsqu’elle arrivait près d’eux. Ils le faisaient avec le sourire, alors nous en déduisons que ça ne leur dérangeait pas trop. Il ne dérangeait pas beaucoup quand même, car comme à l’habitude, le restaurant est très grand et il n’y avait pas beaucoup de clients, quoi que plus qu’aux autres endroits.

Samedi soir nous sommes encore une fois allés souper au restaurant, cette fois en famille. Nous sommes allés souper à notre restaurant habituel, prendre notre repas habituel et dire au revoir à la serveuse habituelle (voir photo)! Elle était bien triste de nous voir partir, ou plutôt de voir Liam partir. Elle lui donnait des becs partout, le prenait dans ses bras, lui touchait à chaque fois qu’elle le pouvait. Liam de son côté, semblait trouver cette jeune fille inconnue un peu étrange et collante. Il n’avait pas beaucoup de réaction. Au plaisir de ses parents, qui réalisent que l’attachement se fait de plus en plus. Nous avons terminé la sortie avec une bonne crème glacée comme dessert.

Petite anecdote en terminant. Ça va beaucoup mieux avec Liam au niveau de la marche. Il marche de plus en plus et il y a beaucoup moins de crises. Rien n’empêche qu’il en a fait une au marché mercredi matin. Il voulait sortir de sa poussette, alors nous l’avons sorti, mais il voulait se faire prendre et non pas marcher. Nous reconnaissons ses crises et nous savions que celle-ci était une de caprice et non pas de stress ou autre. Christian et moi nous nous sommes entendus que même si nous étions en public, nous le laisserions faire sa petite crise. Alors puisque nous ne voulions pas le prendre et que l’alternative de la poussette ou de la marche ne faisait pas son affaire, il a fait une petite crise au marché, en public. Il n’y avait pas beaucoup de monde alors ce n’était pas si pire, mais imaginer deux touristes qui parler français à un enfant kazakh en crise. Tous les yeux étaient rivés vers nous. Une dame nous a passé un commentaire au passage, sans compter les autres passants qui s’exclamaient par des Oh, Ah, Outch, etc… Lorsque la crise était à son plus fort, Liam était assis par terre et pleurait. Une dame s’est alors approchée en passant un commentaire et en me tassant s’en allait littéralement prendre Liam dans ses bras. Nous avons juste eu le temps de la tasser et de prendre Liam dans nos bras (il en était bien content!). Nous lui avons marmonné des bêtises, elle a sûrement fait de même de son côté et nous sommes partis. Elle nous suivait et n’arrêtait pas de nous regarder. Lorsque nos chemins se sont séparés, Christian lui a envoyé la main ainsi que Liam qui lui a aussi envoyé des becs soufflés. On a bien ri…. Ça démontre la différence culturelle tant au niveau de la façon d’élever les enfants qu’au niveau de se mêler des affaires des autres!

Nous ne savons pas si nous aurons un café Internet à proximité à Almaty. Nous tenterons d’en trouver un. On vous redonne des nouvelles dès que ce sera possible et on vous fera un compte rendu du voyage en train russe!







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