Nous sommes arrivé à la gare de Taraz mardi vers 5h00 du matin heure locale. Nous avons aussitôt été accueillis par Viera, la coordonnatrice, et son mari Medet. Ils sont venus nous rejoindre directement dans notre cabine de train, quel service! Viera sera notre coordonnatrice à Taraz et fera affaire directement avec les autorités locales et l’orphelinat pour s’assurer que les processus et l’aspect administratif soit complet et suit son cours.
Nous avons donc été conduits à l’endroit où nous habiterons pour la durée du processus. Arrivé sur les lieux, nous avons fait la rencontre de Farida, notre traductrice/chauffeure, qui nous a fait visiter la maison (oui oui, une maison) dans laquelle nous allons rester. C’est une maison adjacente à celle de sa mère. Elle est sensiblement de la même grosseur que la notre à Gatineau. Concernant notre hébergement, nous avions pensé à toutes les possibilités; très petits, très sales, pleins de bébites, mais nous n’avions jamais pensé se retrouver en banlieue, loin de tout puisque Taraz est la quatrième plus grande ville au Kazakhstan. Ce fût un choc… Il y a tout de même du positif, car puisque nous habitons dans la cours de la « mama » (la mère de Farida), nous nous sentons beaucoup plus près des habitants et de la culture Kazak. Ce qui ne peut être que positif pour notre enfant. De plus, notre chauffeure Farida, nous amène où nous voulons alors après 3 jours à Taraz, notre maison en banlieue est très bien.
Les choses ont très bien débuté, car dès notre arrivé, la mère de Farida nous a invité à déjeuner chez elle. Hum…après plusieurs jours de voyage sans repas maison, ce fût bien apprécié. Le déjeuner était excellent (voir photo). Par la suite, nous sommes allé prendre une bonne douche et faire un tour au supermarché. Farida nous a accompagné à l’épicerie et aidé à trouver les items que nous cherchions. Elle est de bons conseils, car elle nous a suggéré d’attendre pour certains achats, car le « le petit bazar » offrait les fruits, légumes, riz et œufs moins chers.
Après une balade en voiture, une visite au supermarché et au petit bazar, nous sommes retournés à la maison pour une longue sieste. Nous voulions dormir juste un peu, mais nous avons dû nous tirer du lit de force après 4 h de sieste. Il faut dire que le décalage horaire est de 10 h alors notre corps doit s’adapter à ce changement d’horaire.
Une rencontre avec l’enfant était prévue vers 15 h à l’orphelinat. Viera nous a mentionnée qu’elle n’était pas certaine qu’elle aurait lieu, car elle attendait toujours des documents du ministère. Finalement, elle les a obtenus vers 16h30 et nous l’avons rejoint en face d’un autre édifice gouvernemental pour la signature de quelques papiers. Par la suite, Viera nous a demandé de nous rendre à l’orphelinat et de l’attendre, que ça ne devrait pas être long. Farida, Christian et moi sommes donc dirigés vers l’orphelinat. Viera et son mari sont arrivé 2 h plus tard. Nous avons donc attendu 2 h dans la voiture dans le stationnement de l’orphelinat….C’était très long! Finalement Viera est arrivée accompagné de 2 autres femmes travaillant pour les ministères. Farida trouvait la situation étrange…. alors nous étions un peu stressé, en plus du stress initial! Finalement, Viera avait eu quelques difficultés avec les papiers, car les procédures ont changé dernièrement et tous étaient un peu mélangé sur le fonctionnement….Il faut croire que la bureaucratie gouvernementale est partout pareil! :) (Je m’excuse auprès des fonctionnaires!) Une chose est certaine, Viera a un excellent pouvoir de persuasion, car ces 2 femmes sont venues après leur quart de travail et si elle n’avait pas été en mesure de les convaincre, nous n’aurions pas pu entrer du tout.
Nous nous sommes donc retrouvé Christian, moi, Farida, Viera, Medet, la directrice de l’orphelinat et ces 2 dames dans le bureau de la directrice. Les 2 dames nous ont posé quelques questions concernant notre projet d’adoption, telles que : pourquoi nous avions choisi le Kazakhstan, ce que nous connaissions de ce pays, pourquoi nous n’avions pas d’enfant biologique, etc.
Par la suite, notre enfant nous a été présenté. Nathalie l’a eu dans ses bras pour environ 3 minutes. Puisqu’il était tard, les dames et la directrice de l’orphelinat, qui s’étaient déplacées aussi tardivement seulement pour nous, devaient repartir. Il était par contre important d’avoir cette rencontre le plus tôt possible car ceci permettait de commencer la période officielle d’attachement le lendemain.
Nous sommes retourné à l’orphelinat mercredi matin pour débuter les visites quotidiennes d’une durée de 14 jours. Nous étions très nerveux. Finalement le tout s’est super bien déroulé. Farida est allée chercher l’enfant et nous sommes resté avec lui à jouer dans une grande salle pour environ 2 h. C’était très agréable. Nous avons appris à le connaître et lui de même. Il était un peu calme, timide et pas sûr de lui. Il était bien drôle à voir. Il n’a même pas pleuré durant ce temps mais il était un peu plus marabout vers la fin de la rencontre car il était fatigué. Il a montré son caractère lorsqu’à un certain moment il a lancé les jouets qu’on lui présentait :)
Naturellement il est très beau! Il a les traits très fins, de beaux yeux bridés et un teint basané. Il est âgé d’un peu plus de 2 ans. Nous ne sommes pas en mesure de vous montrer des photos pour l’instant, car le Kazakhstan demande que l’enfant soit légalement aux parents avant de partager les photos. Nous comprenons cette demande et nous avons décidé de la respecter. Désolé pour ceux qui auraient aimé lui voir la binette, vous devrez patienter.
Nous avons également rencontré la médecin de l’orphelinat qui a partagé les informations médicales qu’elle avait à propos de l’enfant et répondu aux questions médicales que nous avions.
Le reste de la journée, fut aussi agréable. Farida nous a amené à un restaurant typiquement Kazakh, nous a présenté la propriétaire, Mavluda, qui a bien pris soin de nous. La nourriture était excellente. Par la suite, nous avons fait un arrêt dans un café Internet.
En prenant du repos à la sortie du café Internet, une dame kazakh âgé nous a approché et demander dans un français impeccable « Vous parlez français? » Nous étions bien sûr surpris de rencontrer une dame kazakh parlant français. Elle était en fait une professeure de langue, qui avait étudié le français à l’université et fait des stages en France. Elle était bien gentille et nous a même invité chez elle au Kirghizstan, pays voisin à 60 km de Taraz. Nous avons gentiment refusé. Tous les gens qu’on a rencontré jusqu’à maintenant sont très généreux.
Voilà pour l’instant, à bientôt!
3 commentaires:
Merci de partager tous ces moments incroyables avec nous.
Je suis tellement d'accord avec le commentaire précédent!! Merci de partager ces grands moments avec nous!!
Bass et Kim
Salut Nat et Christian!! Je voulais juste vous dire que je suis vraiment contente pour vous deux... J'ai vraiment hâte de voir sa binette. Profitez du temps là-bas.. Natou xxx
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